Afdi accompagne 60 organisations paysannes partenaires
dans 17 pays en développement
Afdi accompagne 60 organisations paysannes partenaires
dans 17 pays en développement
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Compte-tenu des profonds changements politiques et institutionnels qui se sont opérés dans le pays depuis 2011 suite aux printemps arabes, Afdi a souhaité s’investir pour appuyer une meilleure organisation des futurs agriculteurs afin qu’ils deviennent de véritables acteurs du développement agricole et rural, jusqu’alors fortement piloté et encadré par l’État.
Ainsi, un partenariat a été initié entre Afdi et l’AJA dont le but est de défendre les intérêts des jeunes agriculteurs et de présenter le secteur agricole comme un réel levier de développement local et d’insertion des jeunes (et notamment des jeunes femmes) par la valorisation des produits locaux et la promotion d’une agriculture durable.
L’objectif de l’AJA est d’encourager les jeunes à s’investir dans l’agriculture, d’améliorer leurs pratiques et de fédérer un réseau de jeunes agriculteurs. L’AJA rassemble désormais 209 agriculteurs dont 90% sont des nouveaux agriculteurs.
Le centre de formation par apprentissage de la Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire (Agrilia, maintenant EFEA) a rejoint ce partenariat, permettant ainsi d’avoir également l’impact en France grâce aux échanges (voyages, missions, accueils) entre jeunes agriculteurs tunisiens et professionnels (ou futurs professionnels) agricoles ligériens. Ces ligériens sont bénéficiaires d’actions d’éducation au développement.
C’est dans le gouvernorat de Gafsa, zone minière marquée par les soulèvements populaires depuis 2009 et au taux de chômage des jeunes record (42%), que l’Association des Jeunes Agriculteurs a été créée en 2012, par des jeunes diplômés chômeurs issus de différents domaines d’études, ayant le désir de sortir de la situation qu’ils subissent par le développement d’activités agricoles.
L’AJA est basée à Sened, cette localité est située à une cinquantaine de kilomètres à l’Est de Gafsa. Rattachée au gouvernorat de Gafsa, la commune de Sened compte 34 524 habitants. Ces habitants de Sened vivent majoritairement de l’agriculture familiale. Il y a un contraste important entre l’agriculture du Nord du pays mécanisée et intensive, et l’agriculture de Gafsa, plus traditionnelle et extensive et donc beaucoup moins attrayante pour les jeunes. Ces derniers préfèrent donc se lancer dans des études supérieurs en espérant trouver un travail dans les grandes villes du pays.
Le phénomène du chômage des diplômés en Tunisie semble de plus en plus difficile à contenir malgré les différentes mesures prises par les autorités. Les dernières études de la banque mondiale révèlent le véritable problème : le gouffre existant entre offre et demande sur le marché de l’emploi en Tunisie. Cet écart entre offre et demande est quantitatif et qualitatif à la fois. Il y a trop de nouveaux diplômés chaque année, et l’activité économique n’arrive pas à les absorber en totalité. Chaque année, 85 000 personnes arrivent sur le marché du travail pour seulement 60 000 à 65 000 postes supplémentaires. Les politiques d’éducation et de formation massives déployés depuis l’ère de Bourguiba montrent aujourd’hui leurs limites : on est dans un cas de surproduction de travailleurs, malgré un strict contrôle du taux de croissance démographique, et un développement économique soutenu. L’étude révèle qu’il faudrait un taux de croissance de 10% pour absorber tous ces nouveaux emplois…
Ainsi, l’AJA se démarque par son objectif qui est de valoriser le secteur agricole pour l’insertion des jeunes.
Depuis 2015, l’AJA a accompagné entre plus de 200 jeunes dans leurs projets d’installation en agriculture à Sened et même plus largement dans le gouvernorat de Gafsa. Parmi ceux-ci certains ne pratiquent pas encore d’activité agricole et ont besoin d’acquérir des compétences techniques agricoles ainsi qu’un appui à l’accès aux facteurs de production (le foncier, le crédit, l’accès à l’eau et aux intrants). D’autres jeunes sont déjà installés mais souhaitent améliorer les capacités de leurs exploitations en renforçant leurs techniques de production (à travers des formations) et en perfectionnant leurs débouchées commerciales (à travers des structures collectives ou la vente groupée par exemple).
Afin de pouvoir proposer un dispositif d’accompagnement à l’installation, et défendre l’attractivité du secteur agricole l’AJA se présente en tant qu’organisation de la société civile au service de la jeunesse rurale. Elle a développé des liens solides avec d’autres acteurs de la société civile, mais aussi les autorités régionales et nationales, lui permettant de porter la voix de la jeunesse agricole et rurale.
Par la mise en place de club agricole dans des lycées l’AJA promeut l’agriculture et aide les jeunes à s’orienter directement vers l’agriculture pour une insertion professionnelle (sans passer par la case chômage suite à de longues études).
Facebook: /AJASened.m
Prenant en compte le plan stratégique de la FEPA-B et les orientations stratégiques d’Afdi, ce partenariat renforce la promotion de l’agriculture familiale au travers de services adéquats aux membres. Les initiatives qui améliorent l’autonomie économique des membres sont soutenues au travers de dotations servant à financer du conseil agricole, des formations, des échanges, de l’accompagnement à l’installation des jeunes…La veille sur les enjeux nationaux et sous régionaux, utile pour restaurer la crédibilité technique, politique et institutionnelle, sert également à fournir des éléments d’informations nécessaires à Afdi Pays de la Loire pour mettre en œuvre sa mission de sensibilisation et d’information des ruraux français de la région.
Le Burkina Faso a une population de 16,8 millions d’habitants avec un PIB de 12 milliards de dollars auquel l’agriculture contribue pour 35,3/% (Banque Mondiale, 2012). Son Indice de développement humain (IDH) le classe 183ème sur 187 pays en 2013 et 82% de sa population active vit en milieu rural, parmi lesquels 81,7% n’ont aucune instruction (RNDH BF PNUD, 2012).
Le développement de son agriculture est marqué, depuis la crise alimentaire de 2008, par le retour de l’État dans les secteurs productifs, qui se traduit par un appui en moyens de production surtout dans le domaine de la riziculture ; les organisations paysannes en sont les leviers. Elles sont devenues des actrices incontournables dans le processus de développement agricole par leur contribution à la mise en œuvre de la politique étatique. Cependant, l’accompagnement de ces organisations, tant au niveau national qu’au niveau régional, et la consolidation des services à leurs membres restent un défi majeur pour renforcer leur ancrage dans le paysage politique du pays.
Le partenariat Afdi/FNGN s’attache au développement des activités visant à l’autosuffisance alimentaire et à la création de revenus pour les paysans. Les initiatives des organisations partenaires qui améliorent l’autonomie économique de leurs membres sont soutenues au travers de dotations servant à financer du conseil agricole, des formations, des échanges, de l’accompagnement à l’installation des jeunes… Accentuer nos efforts dans le but d’améliorer la défense de l’agriculture familiale en misant notamment sur le renforcement de la structuration paysanne à tous les niveaux (local, départemental, provincial, national) reste un fil conducteur indéfectible de ce partenariat.
Le Burkina Faso a une population de 20 millions d’habitants avec un PIB de 12 milliards de dollars auquel l’agriculture contribue pour 35,3/% (Banque Mondiale, 2012). Son Indice de développement humain (IDH) le classe 183ème sur 187 pays en 2013 et 82% de sa population active vit en milieu rural, parmi lesquels 81,7% n’ont aucune instruction (RNDH BF PNUD, 2012).
Le développement de son agriculture est marqué, depuis la crise alimentaire de 2008, par le retour de l’État dans les secteurs productifs, qui se traduit par un appui en moyens de production surtout dans le domaine de la riziculture ; les organisations paysannes en sont les leviers. Elles sont devenues des actrices incontournables dans le processus de développement agricole par leur contribution à la mise en œuvre de la politique étatique. Cependant, l’accompagnement de ces organisations, tant au niveau national qu’au niveau régional, et la consolidation des services à leurs membres restent un défi majeur pour renforcer leur ancrage dans le paysage politique du pays.
Le Mali est le 1er pays d’intervention d’Afdi Bretagne: depuis 1984 , elle a ainsi accompagné toutes les étapes de la structuration du monde paysan malien, en partant du village (avec le Groupement pour le développement des paysans de Ségou – GDPS) jusqu’au niveau national (avec l’Association des organisations professionnelles paysannes – AOPP). Aujourd’hui, Afdi soutient l’AOPP régionale de Ségou, région aux fortes potentialités agricoles, sur la production de riz de la zone office du Niger notamment, mais aussi dans son développement institutionnel. Elle mobilise également des conseillers agricoles afin d’améliorer le conseil de gestion aux exploitations familiales.
La crise humanitaire qui a suivi la crise politique et sécuritaire de 2012 a entrainé une augmentation de la pauvreté dans le pays (42.7%). En 2012, le pays était classé à la 182ème position sur 187 pays suivant l’Indice de développement humain (IDH) des Nations Unies.
Le bon déroulement des élections présidentielles puis législatives en 2013 a permis un retour à l’ordre constitutionnel et un rétablissement de l’économie malienne. Le Mali a ainsi enregistré un taux de croissance de 5% en 2013, après le recul de 2012, boosté principalement par le secteur primaire, dont l’agriculture qui représente 43% du PIB. Le secteur agricole (pêche et élevage inclus) occupe 79% de la population active et fournit 20% des recettes d’exportation du pays (coton, mangues…).
Afdi Bretagne accompagne le développement agricole dans la région du Bongolava depuis 1993. En 2001, plusieurs groupements de paysans s’unissent pour créer l’Apdip, dont l’objectif premier est d’améliorer les conditions de vie des paysans de la région. Très dynamique, cette organisation paysanne propose une large palette de services à ses membres: formation à la responsabilité, innovations dans le petit élevage, la pisciculture, le conseil technique. Depuis peu, Apdip est une organisation de référence pour son action en faveur de l’installation de jeunes agriculteurs et agricultrices.
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.
C’est à la demande du Conseil général du Finistère qu’Afdi Bretagne a démarré un soutien au monde paysan de la région de Diégo Suarez à Madagascar. Après un important travail d’animation auprès des producteurs de la zone, l’Union Matanjaka a été créée dans le souci d’offrir des services d’approvisionnement et de conseil aux paysans. Afdi soutient cette organisation paysanne dans sa capacité à structurer les filières fruits, légumes et petit élevage afin de conquérir le marché urbain de la ville de Diégo.
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.
Le partenariat entre Afdi et l’AOPP de Mopti porte sur deux volets : le renforcement des capacités institutionnelles de cette organisation paysanne et l’accompagnement des groupements villageois qui cherchent à augmenter leur autosuffisance alimentaire par l’amélioration de pratiques maraîchères durables. Ainsi, les maraîchers de l’AOPP Mopti ont mis en place un système reposant sur 20 paysans formés sur les aspects globaux liés au maraîchage (itinéraires techniques, gestion des coûts) et sur la gestion de l’eau (utilisation de tensiomètres/pluviomètres, calcul des besoins en eau des plantes). Ces 20 paysans relais assurent ensuite la diffusion des connaissances et pratiques auprès d’autres producteurs membres.
La crise humanitaire qui a suivi la crise politique et sécuritaire de 2012 a entrainé une augmentation de la pauvreté dans le pays (42.7%). En 2012, le pays était classé à la 182ème position sur 187 pays suivant l’Indice de développement humain (IDH) des Nations Unies.
Le bon déroulement des élections présidentielles puis législatives en 2013 a permis un retour à l’ordre constitutionnel et un rétablissement de l’économie malienne. Le Mali a ainsi enregistré un taux de croissance de 5% en 2013, après le recul de 2012, boosté principalement par le secteur primaire, dont l’agriculture qui représente 43% du PIB. Le secteur agricole (pêche et élevage inclus) occupe 79% de la population active et fournit 20% des recettes d’exportation du pays (coton, mangues…).
Afdi est partenaire de l’AOPP de Sikasso pour un développement de l’agriculture familiale via la maîtrise des systèmes de production et l’augmentation des revenus des paysans membres. Afdi inscrit ses partenariats dans cette vision du développement par la diffusion de techniques d’agricultures de conservation des sols, le renforcement des capacités des femmes responsables d’organisations et le développement d’activités génératrices de revenus.
La crise humanitaire qui a suivi la crise politique et sécuritaire de 2012 a entrainé une augmentation de la pauvreté dans le pays (42.7%). En 2012, le pays était classé à la 182ème position sur 187 pays suivant l’Indice de développement humain (IDH) des Nations Unies.
Le bon déroulement des élections présidentielles puis législatives en 2013 a permis un retour à l’ordre constitutionnel et un rétablissement de l’économie malienne. Le Mali a ainsi enregistré un taux de croissance de 5% en 2013, après le recul de 2012, boosté principalement par le secteur primaire, dont l’agriculture qui représente 43% du PIB. Le secteur agricole (pêche et élevage inclus) occupe 79% de la population active et fournit 20% des recettes d’exportation du pays (coton, mangues…).
Afdi soutient la coopérative rizicole ivoirienne CORISAK dans la diversification des services aux membres et leurs activités de relance économique par l’amélioration de la filière maraîchage. Afdi soutient la coopérative dans le développement de la production maraîchère pour valoriser les zones les moins aménagées d’un périmètre rizicole : consolidation des techniques de production, amélioration des connaissances en gestion, accès au marché. Afdi axe également son partenariat sur la réorganisation de cette coopérative et la formation de ses responsables afin de relancer la dynamique de participation à la vie associative. Dans ce cadre, des appuis spécifiques sont apportés aux groupes de femmes à travers des formations à l’entreprenariat et à la place des jeunes dans les instances.
En Côte d’Ivoire, la période d’instabilité politique et de troubles civils a entraîné un déclin économique, une baisse du niveau de vie et une aggravation de la pauvreté. En 2012, le pays était classé à la 168ème position, sur 187 pays, de l’Indice de développement humain (IDH) des Nations-Unies.
L’agriculture est un secteur stratégique pour la relance de l’économie ivoirienne (22% du PIB, 60% des exportations) et la réduction de la pauvreté. La plupart des filières agricoles ont fortement pâti de la crise avec un désengagement de l’État des activités de conseil, la dégradation des infrastructures (pistes, irrigation), les difficultés d’accès au crédit, la pression sur le foncier et les intrants. Cela s’est traduit par une baisse des rendements agricoles et une hausse des importations de produits alimentaires. A l’image de la politique filière promue dès l’indépendance, les producteurs se sont organisés en coopératives par produit, créant des organisations nationales de statut associatif. Elles sont le plus souvent reconnues comme représentantes des producteurs dans les instances interprofessionnelles. Malgré son ancienneté et affaibli par la crise, le mouvement coopératif reste faiblement maître de la commercialisation des produits agricoles. A la faveur de la relance du secteur rural, de nouvelles dynamiques de regroupement semblent voir le jour.
Afdi soutient la coopérative ivoirienne COYEBO dans la diversification des services aux membres et leurs activités de relance économique par l’amélioration de la filière maïs. Afdi axe également son partenariat sur la réorganisation de cette coopérative et la formation de ses responsables afin de relancer la dynamique de participation à la vie associative. Dans ce cadre, des appuis spécifiques sont apportés aux groupes de femmes à travers des formations à l’entreprenariat et à la place des jeunes dans les instances.
En Côte d’Ivoire, la période d’instabilité politique et de troubles civils a entraîné un déclin économique, une baisse du niveau de vie et une aggravation de la pauvreté. En 2012, le pays était classé à la 168ème position, sur 187 pays, de l’Indice de développement humain (IDH) des Nations-Unies.
L’agriculture est un secteur stratégique pour la relance de l’économie ivoirienne (22% du PIB, 60% des exportations) et la réduction de la pauvreté. La plupart des filières agricoles ont fortement pâti de la crise avec un désengagement de l’État des activités de conseil, la dégradation des infrastructures (pistes, irrigation), les difficultés d’accès au crédit, la pression sur le foncier et les intrants. Cela s’est traduit par une baisse des rendements agricoles et une hausse des importations de produits alimentaires. A l’image de la politique filière promue dès l’indépendance, les producteurs se sont organisés en coopératives par produit, créant des organisations nationales de statut associatif. Elles sont le plus souvent reconnues comme représentantes des producteurs dans les instances interprofessionnelles. Malgré son ancienneté et affaibli par la crise, le mouvement coopératif reste faiblement maître de la commercialisation des produits agricoles. A la faveur de la relance du secteur rural, de nouvelles dynamiques de regroupement semblent voir le jour.
Afdi soutient la coopérative ivoirienne CZS-B dans la diversification des services aux membres et leurs activités de relance économique. Afdi accompagne notamment la mise en place d’une filière maïs organisée, à travers un réseau interne de producteurs de semences améliorées, des itinéraires de production plus performants et une commercialisation groupée. Afdi axe également son partenariat sur la réorganisation de cette coopérative et la formation de ses responsables afin de relancer la dynamique de participation à la vie associative. Dans ce cadre, des appuis spécifiques sont apportés à la place des jeunes dans les instances.
En Côte d’Ivoire, la période d’instabilité politique et de troubles civils a entraîné un déclin économique, une baisse du niveau de vie et une aggravation de la pauvreté. En 2012, le pays était classé à la 168ème position, sur 187 pays, de l’Indice de développement humain (IDH) des Nations-Unies.
L’agriculture est un secteur stratégique pour la relance de l’économie ivoirienne (22% du PIB, 60% des exportations) et la réduction de la pauvreté. La plupart des filières agricoles ont fortement pâti de la crise avec un désengagement de l’État des activités de conseil, la dégradation des infrastructures (pistes, irrigation), les difficultés d’accès au crédit, la pression sur le foncier et les intrants. Cela s’est traduit par une baisse des rendements agricoles et une hausse des importations de produits alimentaires. A l’image de la politique filière promue dès l’indépendance, les producteurs se sont organisés en coopératives par produit, créant des organisations nationales de statut associatif. Elles sont le plus souvent reconnues comme représentantes des producteurs dans les instances interprofessionnelles. Malgré son ancienneté et affaibli par la crise, le mouvement coopératif reste faiblement maître de la commercialisation des produits agricoles. A la faveur de la relance du secteur rural, de nouvelles dynamiques de regroupement semblent voir le jour.
Depuis 2010, Afdi Lorraine et les deux organisations paysannes rwandaises (Ingabo et Imbaraga), ont souhaité renforcer les capacités de gestion des exploitations familiales des agro-éleveurs rwandais afin de participer à l’amélioration des conditions de vie de leurs membres. Les actions mises en place doivent permettre :
Actuellement, le partenariat avec Afdi Lorraine se poursuit tant sur le volet « gestion des exploitations agricoles », engagé depuis 2010, que sur la réflexion autour du « statut des agriculteurs ».
L’agriculture rwandaise occupe une place centrale dans l’économie du pays puisque près de 80 % de la population en vit. Avec un tel pourcentage, l’agriculture rwandaise participe, à 70 %, aux recettes d’exportation du pays et à hauteur de 40 % au PIB. Ce pourcentage pourrait d’ailleurs atteindre 50 à 60% si la rentabilité économique des exploitations était améliorée.
Dans cette optique, au début des années 2000, le Rwanda s’est engagé dans un processus de décentralisation administrative, politique et fiscale, en transférant certaines compétences et ressources du gouvernement central vers les autorités locales. Une composante de cette décentralisation est un vaste programme de développement agricole mis en place par le gouvernement rwandais. Ce programme est basé pour partie sur la planification, l’intensification et la régionalisation des cultures au Rwanda. Tous les agriculteurs rwandais sont confrontés à ce dispositif qui influe fortement le choix des filières agricoles à pratiquer. Dans ce contexte, Ingabo estime que le développement de ce type agriculture ne sera possible que si les producteurs peuvent accroître leur rentabilité et si un cadre légal et réglementaire du métier d’agriculteur existe.
Depuis 2010, Afdi Lorraine et les deux organisations paysannes rwandaises (Ingabo et Imbaraga), ont souhaité renforcer les capacités de gestion des exploitations familiales des agro-éleveurs rwandais afin de participer à l’amélioration des conditions de vie de leurs membres. Les actions mises en place doivent permettre :
Actuellement, le partenariat avec Afdi Lorraine se poursuit tant sur le volet « gestion des exploitations agricoles », engagé depuis 2010, que sur la réflexion autour du « statut des agriculteurs ».
L’agriculture rwandaise occupe une place centrale dans l’économie du pays puisque près de 80 % de la population en vit. Avec un tel pourcentage, l’agriculture rwandaise participe, à 70 %, aux recettes d’exportation du pays et à hauteur de 40 % au PIB. Ce pourcentage pourrait d’ailleurs atteindre 50 à 60% si la rentabilité économique des exploitations était améliorée.
Dans cette optique, au début des années 2000, le Rwanda s’est engagé dans un processus de décentralisation administrative, politique et fiscale, en transférant certaines compétences et ressources du gouvernement central vers les autorités locales. Une composante de cette décentralisation est un vaste programme de développement agricole mis en place par le gouvernement rwandais. Ce programme est basé pour partie sur la planification, l’intensification et la régionalisation des cultures au Rwanda. Tous les agriculteurs rwandais sont confrontés à ce dispositif qui influe fortement le choix des filières agricoles à pratiquer. Dans ce contexte, Ingabo estime que le développement de ce type agriculture ne sera possible que si les producteurs peuvent accroître leur rentabilité et si un cadre légal et réglementaire du métier d’agriculteur existe.
Afdi Ile-de-France accompagne deux projets de développement agricole auprès d’organisations paysannes d’éleveurs. Le premier, en Casamance, dans la région du Kassa, concerne la reconstruction de la filière élevage. Il s’agit de bâtir des puits et de former les éleveurs, notamment en santé animale et conduite des troupeaux. Le second se situe dans la région du Fouta, au nord du pays, et concerne l’accompagnement à la gestion d’une laiterie, d’un groupement de développement et du troupeau qui ne compte pas moins de 23.000 têtes. Dans les deux cas, le soutien à l’élevage est vital dans ces zones, fortement impactées par le changement climatique.
Avec une population de 12,9 millions d’habitants et un PIB de 15,2 Mds USD en 2013, le Sénégal est la deuxième économie en Afrique de l’Ouest francophone derrière la Côte d’Ivoire. Toutefois, le pays enregistre de faibles performances en matière d’Indicateur de développement humain (IDH) : 154ème sur 187 au classement PNUD ; plus de la moitié de la population vit avec moins de 2 USD par jour.
Avec l’alternance démocratique de mars 2012, le Sénégal a conforté, comme en 2000 et en 2008, son image de pays jouissant d’une bonne stabilité institutionnelle en Afrique de l’Ouest.
Le pays a connu une forte urbanisation cette dernière décennie mais 57% de la population vit toujours en milieu rural. Le secteur primaire représente 14,7% du PIB, dont 8% vient de l’agriculture (essentiellement arachide et coton), 4% de l’élevage, 1,7% de la pêche et 1% de la sylviculture.
Le Sénégal est fortement dépendant de l’extérieur : 80% de du riz consommé est importé. Les fortes potentialités hydro-agricoles de la vallée du fleuve Sénégal (240 000 ha) permettraient pourtant de couvrir une grande part (70%) des besoins nationaux.
Afdi accompagne le CLCR via un soutien financier et des formations pour les élus et salariés. Le partenariat porte également sur la structuration des filières (mangue, maraichage, miel, arachide, pisciculture), le développement de l’accès au crédit – via la mise en place d’une caisse mutuelle paysanne pour faciliter l’accès au prêt – et le soutien aux coopératives de femmes transformatrices adhérentes au CLCR (formations sociolinguistiques et techniques). Cette année, l’accent est plus particulièrement mis sur les jeunes, avec la mise en place d’un volet dédié : installation et formation à des cultures à haute valeur ajoutée.
La crise humanitaire qui a suivi la crise politique et sécuritaire de 2012 a entrainé une augmentation de la pauvreté dans le pays (42.7%). En 2012, le pays était classé à la 182ème position sur 187 pays suivant l’Indice de développement humain (IDH) des Nations Unies.
Le bon déroulement des élections présidentielles puis législatives en 2013 a permis un retour à l’ordre constitutionnel et un rétablissement de l’économie malienne. Le Mali a ainsi enregistré un taux de croissance de 5% en 2013, après le recul de 2012, boosté principalement par le secteur primaire, dont l’agriculture qui représente 43% du PIB. Le secteur agricole (pêche et élevage inclus) occupe 79% de la population active et fournit 20% des recettes d’exportation du pays (coton, mangues…).
Dans le cadre d’une coopération entre l’Alsace et le département du Pool au Congo, Afdi Bas-Rhin accompagne les paysans congolais sur le développement de la production de céréales et de l’élevage avicole et bovin. Ce partenariat permet d’accompagner six fermes pilotes qui forment et encadrent les paysans. Objectif : reconstruire des filières locales. 20 nouveaux éleveurs bovins ont été formés et dotés de lots de 4 bovins pour démarrer leur activité. 62 éleveurs avicoles ont été suivis et dotés de lots de poussins (900 poussins importés et 700 poussins produits localement). 1,7 tonnes de semences de maïs ont été produites par les fermes pilotes et distribuées à une centaine de producteurs qui ont vendu leur récolte lors de six bourses agricoles.
Le Congo Brazzaville est l’un des pays les plus défavorisés au monde. Il occupait en 2010, le 139ème rang mondial sur 169 en termes de développement humain. 70% de la population vivent avec moins de 2$ par jour avec une forte disparité entre la capitale et les provinces. Cette situation est le résultat de plusieurs années de guerres civiles et d’instabilités politiques. Pourtant, le Congo Brazzaville est un pays à très forte potentialité en développement, car doté de ressources naturelles exceptionnelles. Depuis 2007, la situation au Congo s’est pacifiée et semble aujourd’hui plus propice au développement. Afin de diversifier son économie et réduire la pauvreté, le Congo mise sur un développement agricole de qualité en province. Afin d’améliorer la production agricole, l’État congolais a élaboré un plan de développement de l’agriculture sur la période 2004-2013 et a identifié plusieurs points cruciaux pour le développement du pays. Un accompagnement technique et financier doit être accessible pour tous les producteurs afin de relancer le marché local, réduire le chômage et rendre les populations locales moins vulnérables. Avant la guerre civile de 1997, la région du Pool était considérée comme le grenier alimentaire du Congo Brazzaville.
Afdi Normandie a noué un partenariat avec la Coordination Régionale des Organisations de Jeunes Ruraux de la Région de Koulikoro (CROJR-K) en 2020.
L’objectif de développement de la FENAJER – MALI dont est membre la CROJRK est de faciliter l’accès des jeunes ruraux à des opportunités d’insertion et d’emploi attractifs et rentables dans les activités agricoles et connexes. A terme, la FENAJER – MALI compte faire des jeunes, les acteurs de filières agricoles modernes répondant à la demande du marché et résilients aux changements climatiques. Pour ce faire, elle responsabilise ses démembrements comme les coordinations régionales des organisations des jeunes ruraux.
Les échanges réalisés lors de la mission de Afdi-Normandie en février 2019, ont permis à la CROJR de Koulikoro de manifester sa volonté et son désir de réaliser des activités pour un meilleur accès des jeunes aux ressources et contribuer ainsi significativement à l’atteinte des objectifs et résultats attendus.
Pour ce faire, la CROJR de Koulikoro et ces membres misent sur une duplication d’initiatives réussies d’installation/insertion et d’accompagnement de jeunes (femmes et hommes) en milieu rural dans des activités agricoles et connexes.
La crise humanitaire qui a suivi la crise politique et sécuritaire de 2012 a entrainé une augmentation de la pauvreté dans le pays (42.7%). En 2019, le pays était classé à la 184ème position sur 187 pays suivant l’Indice de développement humain (IDH) des Nations Unies.
Les performances en matière de croissance sont bonnes et se stabilisent (+ 4,8 % en 2018) mais restent soumises à d’importants risques, notamment les aléas climatiques et sécuritaires et la variation des cours des matières premières. L’agriculture représente 38,5% du PIB.
Voir la vidéo des actions d’Afdi Normandie au Mali !
Afdi partenaire : Normandie
Bureau international Afdi : https://www.helloasso.com/associations/afdi-normandie/adhesions/cotisation-individuelle
Site internet : https://www.helloasso.com/associations/afdi-normandie/adhesions/cotisation-individuelle
Afdi partenaire : Mali
Afdi est présente au Cambodge depuis 1992. Afdi Normandie a établi un partenariat avec la FAEC en 2012. Afdi Haut-Rhin a rejoint ce partenariat en 2014, et Afdi Hauts de France en 2015. Il vise à augmenter et sécuriser les revenus des paysans en développant et en structurant la FAEC et ses coopératives, en renforçant les services à ses membres et en consolidant son poids politique. Une attention particulière est portée à l’installation et au renforcement des capacités des jeunes paysans, à la diversification et à l’accès au marché.
L’économie Khmer repose sur quatre secteurs : la construction, l’agriculture, le tourisme et l’industrie textile. Le secteur agricole représente 22 % du PIB. Si la pauvreté a fortement reculé ces deux dernières décennies, elle touche particulièrement les zones rurales. 75 % des pauvres sont des familles agricoles. Le Cambodge est encore fortement dépendant de l’aide internationale et souffre d’une corruption très importante. D’autres problèmes hérités de la période Khmers rouge entrave le développement du pays, comme la question de l’accès au foncier (la surface moyenne des exploitations est de 1ha par famille) ou de l’éducation dont le système a été totalement détruit par les Khmers rouges.
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Afdi partenaire : Normandie
Bureau international Afdi : https://www.helloasso.com/associations/afdi-normandie/adhesions/cotisation-individuelle
Site internet : https://www.helloasso.com/associations/afdi-normandie/adhesions/cotisation-individuelle
Afdi partenaire : Alsace
Au Bénin, les femmes sont particulièrement présentes dans le secteur de la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Ces activités participent fortement à la sécurité alimentaire des familles et approvisionnent les marchés urbains, mais, pour les groupements féminins, l’accès au crédit pour s’équiper en matériel de transformation performant reste difficile (manque de garantie, d’épargne, de formations…). Ainsi, le partenariat entre l’Adfa-AL et Afdi permet d’améliorer le revenu des femmes transformatrices des groupements féminins en leur facilitant l’accès à des crédits d’équipements de transformation. En particulier Afdi a mis en place un fond de garantie auprès de la Fédération des caisses de crédit agricole et mutuel (Fécécam) pour que les groupements féminins d’Adfa-AL bénéficient de conditions préférentielles d’accès aux crédits (taux d’intérêts plus bas, pas de frais d’ouverture de compte, etc.)
Le taux de croissance de l’économie béninoise s’est consolidé à 5 % en 2013, confirmant la tendance à la reprise. L’activité économique a été tirée notamment i) par la hausse de la production agricole suite aux incitations aux producteurs et au renforcement du dispositif d’encadrement des producteurs et à la distribution d’intrants ; et ii) par l’augmentation du trafic portuaire suite aux mesures de modernisation du port.
La gestion des finances publiques, le niveau d’endettement (le plus bas de l’Union économique et monétaire ouest-africaine – UEMOA) et l’alternance démocratique font partie des atouts du pays. Mais la dépendance de l’économie béninoise au commerce de réexportation vers le Nigeria, via le secteur informel, lie dangereusement le Bénin aux soubresauts politiques et économiques qui affectent chroniquement son grand voisin. Le gouvernement béninois fait du secteur agricole une priorité de son action dans la lutte contre la pauvreté, ce qui s’est traduit depuis les émeutes de la faim en 2007 par une politique interventionniste qui cible surtout quelques filières prioritaires. L’impact de la croissance et des politiques agricoles sur la réduction de la pauvreté reste cependant insuffisant. L’Indice de développement humain (IDH) du Bénin est à 0,436, en dessous du niveau moyen de 0.475 en Afrique subsaharienne.
L’APROFIKAM est une association féminine créée en 2011. Son objectif est de lutter contre la pauvreté des femmes rurales en assurant le développement de la filière karité. Cette organisation paysanne propose plusieurs services à ses membres : formation sur la collecte, le traitement et la transformation du karité en beurre et sous-produits, vente groupée de produits à base de karité, sensibilisation à la reforestation et à la protection de l’arbre, alphabétisation des membres et scolarisation des petites filles. Les premiers contacts avec Afdi ont été établis en 2015 pour aboutir à la signature, en juin 2016, d’une convention de partenariat de trois ans.
Avec un Indice de développement humain (IDH) de 0,372 en 2013 (PNUD), le Tchad arrive au 184ème rang sur 187 pays, constituant ainsi le quatrième pays le plus pauvre du monde malgré une exploitation pétrolière mise en œuvre depuis 2003. Selon la Banque mondiale, l’agriculture représentait 56% du PIB en 2012. Les élections de 2011 ont permis la réélection du président de la République Idriss Déby Itno, à la tête de l’Etat depuis 1990, et la constitution d’une nouvelle Assemblée Nationale. Les pays frontaliers du Tchad sont instables et sources de conflits ; les conflits en Centrafrique fin 2012 ont entrainé l’arrivée massive de déplacés et réfugiés au Tchad, qui ont transité par la région du Logone Oriental, augmentant encore la demande alimentaire déjà insatisfaite. Par ailleurs, comme dans beaucoup de pays sahéliens et soudano-sahéliens, les conflits entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires s’avèrent épineux et souvent violents.
La FPFD est née de la volonté des agriculteurs de cette région de s’organiser pour développer des cultures destinées à la vente et créer ainsi des revenus. La Fédération s’investit aujourd’hui dans le développement de cinq spéculations : la pomme de terre, l’oignon, la tomate, le riz et le maïs. Dans le cadre de son partenariat avec la FPFD depuis 1992, Afdi Hauts de France a concentré son accompagnement sur la structuration de la filière pomme de terre. Un important appui technique a été apporté en début de partenariat. Aujourd’hui, le partenariat se concentre principalement sur un accompagnement du dispositif de conseil à l’exploitation familiale et sur l’installation des jeunes en agriculture.
La Guinée fait partie des Pays les moins avancés (PMA). Près de 35 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Ce pays dispose pourtant d’un potentiel très riche avec des ressources minières exceptionnelles et sous-exploitées. Bien que la majorité des guinéens travaille dans le secteur agricole, celui-ci ne représente que 16 % du Produit intérieur brut (PIB).
L’instabilité politique entre 2009 et 2013 (décès du Président Lansana Conté en 2008 et coup d’état de la junte du capitaine Moussa Dadis Camara) a fortement handicapé l’économie guinéenne. Aujourd’hui, la situation politique est redevenue stable et des élections présidentielles ont été tenues fin 2015. Mais l’épidémie du virus Ebola, apparue en décembre 2013 dans le pays, a aggravé les difficultés économiques. Au-delà de ses conséquences humaines et sanitaires (2 260 décès), cette crise a eu d’importantes répercussions économiques et sociales : chute de la croissance de 4,5 % à 0,4 % en 2014, avec a priori une perte de revenus de 541 millions de $.
Afdi accompagne cette Union de producteurs de cacao dans le développement et la structuration d’une filière cacao durable. Plusieurs actions ont été menées de front ces dix dernières années pour permettre aux producteurs de produire un cacao de qualité, certifié et rémunérateur.
Cette organisation paysanne a la volonté de renforcer ses compétences pour assurer pleinement son rôle de leader de la filière cacao. Afin de mener à bien ce partenariat, Afdi Hauts de France a mobilisé les coopératives agricoles Acolyance et Céréna ainsi que l’organisme Rainforest Alliance.
En parallèle des actions sur la filière cacao, un projet d’adduction d’eau potable et d’assainissement est mené dans les villages où sont présentes les coopératives cacao de l’UCLS.
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.
Organisation agricole régionale à vocation coopérative, l’UROPC-M est principalement organisée autour de la filière maïs, céréale la plus produite au Togo. Elle s’est donnée pour objectif de professionnaliser cette filière dans cette région, située au sud du pays. L’UROPC-M apporte à ses membres un appui à la production, en facilitant l’accès aux intrants, au crédit et aux équipements, et en leur fournissant un conseil technique. Elle leur propose également un service de vente groupée sous contrat pour améliorer leur commercialisation. Partenaires depuis 2014, l’UROPC-M et Afdi Hauts de France ont défini leurs axes de partenariats d’après les attentes des coopératives de base et des réflexions stratégiques de l’UROPC-M.
Le Togo a été classé 166ème sur 187 pays en 2013 selon l’Indice de développement humain (IDH) du PNUD. La population est à 61% rurale. L’agriculture occupe toujours une place de choix au Togo, contribuant à 47,7 % du PIB en 2013. Pourtant, son potentiel n’est pas entièrement mis en valeur : seulement 45% des 3,4 millions d’hectares de terres cultivables sont exploités. Les agriculteurs bénéficient de subventions d’État pour les engrais, mais la productivité des activités agricoles reste faible et freine l’essor des unités de transformation. Pour remédier à cette carence, le secteur devra réaliser des progrès dans la maîtrise des moyens de production et des systèmes d’irrigation, la sécurisation foncière des exploitations agricoles familiales et la réhabilitation et l’entretien des pistes rurales afin de désenclaver les régions agricoles.
Afdi accompagne le développement de l’organisation des éleveurs béninois depuis ses débuts dans le Borgou-Alibori. La zone géographique et la base d’adhésion de l’ANOPER s’est étendue pour atteindre 75% du territoire béninois. Afdi contribue à renforcer l’organisation fonctionnelle de l’ANOPER sur les trois régions pour le développement d’une offre de services concrets aux éleveurs. Aujourd’hui, Afdi concentre son appui sur les deux Unions départementales du Zou-Collines et de l’Atacora-Donga : transhumance, production fourragère, santé animale, et conseil de gestion des troupeaux sont les principaux services accompagnés. L’ANOPER est également accompagnée par Afdi (siège) sur la construction du Code pastoral, qui permettra d’organiser le territoire béninois pour réduire les conflits liés à la transhumance des troupeaux.
Le taux de croissance de l’économie béninoise s’est consolidé à 5 % en 2013, confirmant la tendance à la reprise. L’activité économique a été tirée notamment i) par la hausse de la production agricole suite aux incitations aux producteurs et au renforcement du dispositif d’encadrement des producteurs et à la distribution d’intrants ; et ii) par l’augmentation du trafic portuaire suite aux mesures de modernisation du port.
La gestion des finances publiques, le niveau d’endettement (le plus bas de l’Union économique et monétaire ouest-africaine – UEMOA) et l’alternance démocratique font partie des atouts du pays. Mais la dépendance de l’économie béninoise au commerce de réexportation vers le Nigeria, via le secteur informel, lie dangereusement le Bénin aux soubresauts politiques et économiques qui affectent chroniquement son grand voisin. Le gouvernement béninois fait du secteur agricole une priorité de son action dans la lutte contre la pauvreté, ce qui s’est traduit depuis les émeutes de la faim en 2007 par une politique interventionniste qui cible surtout quelques filières prioritaires. L’impact de la croissance et des politiques agricoles sur la réduction de la pauvreté reste cependant insuffisant. L’Indice de développement humain (IDH) du Bénin est à 0,436, en dessous du niveau moyen de 0.475 en Afrique subsaharienne.
Afdi partenaire : Nouvelle-Aquitaine
Afdi partenaire : Paris (siège)
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Afdi partenaire : Bénin/Togo
Dans le Logone oriental, au sud du Tchad, on cultive des céréales, du coton et de l’arachide. Fcejarlor représente les jeunes agriculteurs de cette zone en organisant des formations techniques, en proposant des champs collectifs dans certaines cellules, en organisant tous les ans une fête de la terre pour rassembler les adhérents et faire parler du métier d’agriculteurs peu reconnus dans la zone. Afdi intervient via des formations, assurées par des formateurs tchadiens et relayées par des paysans animateurs. Le choix a été de former d’abord des groupes en mesure de transmettre les savoirs acquis et de renforcer les capacités de leur entourage professionnel et familial : techniciens, animateurs-paysans non-salariés, responsables paysans etc. L’échange d’expériences via des méthodes participatives et des témoignages est privilégié.
Depuis 2019, un projet d’alphabétisation fonctionnelle des femmes rurales membres des OP partenaires d’Afdi a vu le jour. Il est porté par Afdi, le CNCPRT, Lead Tchad et Aster International. Son objectif est de renforcer les OP et les capacités techniques et économiques des femmes dans leurs activités par la formation professionnelle et l’alphabétisation.
Avec un Indice de développement humain (IDH) de 0,372 en 2013 (PNUD), le Tchad arrive au 184ème rang sur 187 pays, constituant ainsi le quatrième pays le plus pauvre du monde malgré une exploitation pétrolière mise en œuvre depuis 2003. Selon la Banque mondiale, l’agriculture représentait 56% du PIB en 2012. Les élections de 2011 ont permis la réélection du président de la République Idriss Déby Itno, à la tête de l’Etat depuis 1990, et la constitution d’une nouvelle Assemblée Nationale. Les pays frontaliers du Tchad sont instables et sources de conflits ; les conflits en Centrafrique fin 2012 ont entrainé l’arrivée massive de déplacés et réfugiés au Tchad, qui ont transité par la région du Logone Oriental, augmentant encore la demande alimentaire déjà insatisfaite. Par ailleurs, comme dans beaucoup de pays sahéliens et soudano-sahéliens, les conflits entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires s’avèrent épineux et souvent violents.
Afdi intervient au Togo depuis plus de 20 ans. Des échanges avaient déjà eu lieu entre la CTOP et Afdi, mais c’est en 2012, qu’un premier appui direct à la CTOP a été monté à travers la mise en œuvre d’un projet d’appui pour le compte du réseau international d’agri-agences Agricord visant une meilleure implication des organisations paysannes dans les programmes financés par le Global Agriculture and Food Security Program (GAFSP). Ce partenariat s’est poursuivi jusqu’en 2014, financé par Agricord, puis en 2015, sur un programme de la coop Suisse. En 2014, la CTOP a fait une demande de partenariat à Afdi afin de poursuivre la collaboration et au-delà des projets, développer la relation partenariale et inscrire, dans la durée, un appui sur certains axes thématiques.
Le Togo a été classé 166ème sur 187 pays en 2013 selon l’Indice de développement humain (IDH) du PNUD. La population est à 61% rurale. L’agriculture occupe toujours une place de choix au Togo, contribuant à 47,7 % du PIB en 2013. Pourtant, son potentiel n’est pas entièrement mis en valeur : seulement 45% des 3,4 millions d’hectares de terres cultivables sont exploités. Les agriculteurs bénéficient de subventions d’État pour les engrais, mais la productivité des activités agricoles reste faible et freine l’essor des unités de transformation. Pour remédier à cette carence, le secteur devra réaliser des progrès dans la maîtrise des moyens de production et des systèmes d’irrigation, la sécurisation foncière des exploitations agricoles familiales et la réhabilitation et l’entretien des pistes rurales afin de désenclaver les régions agricoles.
Afdi partenaire : Paris (siège)
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Afdi partenaire : Bénin/Togo
Hita Menabe est un réseau maraîcher de 290 membres situé dans la région centrale du Menabe près du canal du Mozambique. Une trentaine de groupements villageois sont en activité, avec un profil marqué par l’appartenance à la même famille qui en font des groupements familiaux. Les légumes produits sont très sensiblement les mêmes qu’en France, qu’il s’agisse des salades, carottes, choux, poivrons et autres courgettes… Le projet professionnel s’articule autour du développement de la production de légumes en contre-saison pour une vente sur les marchés locaux, pour accroître les revenus.
L’appui à cette organisation paysanne repose sur le plan technique, par des visites/échanges entre groupements, la diffusion des expériences réussies dans un groupement suscitant une envie de reproduire le modèle dans les autres villages. Ces visites/échanges s’organisent désormais hors de la région du Menabe, à Madagascar dans les bassins de production du maraîchage.
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.
L’UARP et Afdi sont en partenariat depuis 1997. De nombreuses communes des Deux-Sèvres sont jumelées avec des communes du Togo. Six d’entre elles travaillent avec Afdi et l’UAR-P sur le volet agricole de leur jumelage. Le partenariat Afdi/UAR-P vise à accompagner:
Le Togo a été classé 166ème sur 187 pays en 2013 selon l’Indice de développement humain (IDH) du PNUD. La population est à 61% rurale. L’agriculture occupe toujours une place de choix au Togo, contribuant à 47,7 % du PIB en 2013. Pourtant, son potentiel n’est pas entièrement mis en valeur : seulement 45% des 3,4 millions d’hectares de terres cultivables sont exploités. Les agriculteurs bénéficient de subventions d’État pour les engrais, mais la productivité des activités agricoles reste faible et freine l’essor des unités de transformation. Pour remédier à cette carence, le secteur devra réaliser des progrès dans la maîtrise des moyens de production et des systèmes d’irrigation, la sécurisation foncière des exploitations agricoles familiales et la réhabilitation et l’entretien des pistes rurales afin de désenclaver les régions agricoles.
La commune de Zogbodomey bénéficie d’une bonne réputation pour la qualité de son poulet« Zado » local et le savoir-faire de ses éleveurs. La filière s’est organisée au travers de l’ACEZ (Association communale des éleveurs de Zogbodomey) depuis quelques années, représentant un potentiel de 25 éleveurs. Parmi les points forts de cette filière, la demande en « Zado » est largement supérieure à l’offre potentielle du groupe, et une renommée existe. L’appui d’Afdi Nouvelle-Aquitaine à cette filière s’intègre au projet qualité porté par la FUPRO, organisation paysanne nationale, également partenaire d’Afdi.
Le taux de croissance de l’économie béninoise s’est consolidé à 5 % en 2013, confirmant la tendance à la reprise. L’activité économique a été tirée notamment i) par la hausse de la production agricole suite aux incitations aux producteurs et au renforcement du dispositif d’encadrement des producteurs et à la distribution d’intrants ; et ii) par l’augmentation du trafic portuaire suite aux mesures de modernisation du port.
La gestion des finances publiques, le niveau d’endettement (le plus bas de l’Union économique et monétaire ouest-africaine – UEMOA) et l’alternance démocratique font partie des atouts du pays. Mais la dépendance de l’économie béninoise au commerce de réexportation vers le Nigeria, via le secteur informel, lie dangereusement le Bénin aux soubresauts politiques et économiques qui affectent chroniquement son grand voisin. Le gouvernement béninois fait du secteur agricole une priorité de son action dans la lutte contre la pauvreté, ce qui s’est traduit depuis les émeutes de la faim en 2007 par une politique interventionniste qui cible surtout quelques filières prioritaires. L’impact de la croissance et des politiques agricoles sur la réduction de la pauvreté reste cependant insuffisant. L’Indice de développement humain (IDH) du Bénin est à 0,436, en dessous du niveau moyen de 0.475 en Afrique subsaharienne.
L’objectif de ce partenariat est de permettre une meilleure valorisation de l’anacarde au bénéfice des producteurs. Ainsi, la coopérative cherche à organiser l’offre, afin de peser dans une filière très spéculative où les intermédiaires se partagent la valeur ajoutée. Afdi accompagne cette initiative en mobilisant les coopératives du Lot et Garonne (Unicoque, France prune) pour (1) consolider et augmenter la vente groupée et permettre à la structure de s’autonomiser durablement, (2) accompagner le projet d’unité de transformation, et (3) renforcer la gestion, le pilotage et la dynamique coopérative.
Le taux de croissance de l’économie béninoise s’est consolidé à 5 % en 2013, confirmant la tendance à la reprise. L’activité économique a été tirée notamment i) par la hausse de la production agricole suite aux incitations aux producteurs et au renforcement du dispositif d’encadrement des producteurs et à la distribution d’intrants ; et ii) par l’augmentation du trafic portuaire suite aux mesures de modernisation du port.
La gestion des finances publiques, le niveau d’endettement (le plus bas de l’Union économique et monétaire ouest-africaine – UEMOA) et l’alternance démocratique font partie des atouts du pays. Mais la dépendance de l’économie béninoise au commerce de réexportation vers le Nigeria, via le secteur informel, lie dangereusement le Bénin aux soubresauts politiques et économiques qui affectent chroniquement son grand voisin. Le gouvernement béninois fait du secteur agricole une priorité de son action dans la lutte contre la pauvreté, ce qui s’est traduit depuis les émeutes de la faim en 2007 par une politique interventionniste qui cible surtout quelques filières prioritaires. L’impact de la croissance et des politiques agricoles sur la réduction de la pauvreté reste cependant insuffisant. L’Indice de développement humain (IDH) du Bénin est à 0,436, en dessous du niveau moyen de 0.475 en Afrique subsaharienne.
La coopérative de Kibaya a été créée en 2012 par une vingtaine d’éleveurs laitiers, désireux de développer leurs débouchés en lait et produits laitiers. Le partenariat Afdi/KDC vise à accompagner la structuration et le développement de la coopérative. Cela passe par le développement de la collecte et de la transformation du lait (formation sur l’hygiène, obtention de la certification « qualité », investissement dans du matériel adéquat) et par l’amélioration de la commercialisation des produits (distribution dans les centres urbains et auprès de clients ciblés tels que les fonctionnaires ou les étudiants). Le partenariat associe la coopérative laitière française Sodiaal. Des missions de professionnels sont prévues afin de permettre l’échange d’expérience entre les responsables des deux coopératives laitières. Par ailleurs, à travers l’appartenance au réseau AgriCord, Afdi fait appel à Trias, agri-agence belge, pour l’appui de proximité en Tanzanie.
L’économie tanzanienne connaît une croissance soutenue depuis plusieurs années, située entre 6,5 et 7%, avec des projections favorables pour les années à venir. Elle est principalement tirée par le secteur des services (49% du PIB). L’agriculture souffre d’une faible productivité et progresse lentement (+4,2 % en 2013) mais son potentiel de développement n’en reste pas moins très important (surface double de celle de la France, importantes ressources en eau). Le secteur agricole en Tanzanie représente environ 24% du PIB et 30% des recettes d’exportation. Il fait vivre plus de 80% de la population et emploie 75% de la population active totale. Les cultures vivrières et commerciales constituent respectivement 65% et 10% de la production. Les principales cultures vivrières sont le maïs, le sorgho, le mil, le riz, le blé, les légumineuses, le manioc, les pommes de terre, les bananes et les plantains. Les petites exploitations dominent le secteur avec des tailles moyennes comprises entre 0,2 et 2 hectares. La Tanzanie jouit d’une certaine sécurité alimentaire, malgré la dépendance de l’agriculture aux conditions climatiques (précipitations aléatoires, phénomènes extrêmes comme la sécheresse et les inondations). Source : www.fao.org
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Présente à Madagascar depuis 1993, Afdi a accompagné des organisations paysannes régionales, qui en 2003 ont pris l’initiative de créer le Réseau Soa. Les liens se sont tissés entre Afdi et le réseau Soa depuis sa création, et après une première phase d’accompagnement à sa structuration, Afdi travaille depuis 2012, sur le renforcement des capacités stratégiques et du poids politique du réseau. En particulier, Afdi et Soa ont travaillé étroitement sur la mise en place et la défense des dispositifs des Centres de services agricoles (CSA) et des Fonds régionaux de développement agricoles (FRDA) qui sont au cœur de la stratégie de services agricoles du Ministère de l’agriculture. Plus récemment, le Soa et Afdi ont développé une initiative pilote d’installation et d’insertion de jeunes agriculteurs.
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.
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Afdi partenaire : Madagascar
Afdi intervient au Bénin depuis plus de 20 ans. Le partenariat avec la Pnoppa a démarré en 2010 à travers un projet d’accompagnement aux démarches « qualité » des organisations paysannes, et en 2012, sur leur implication dans les fonds financés par le Fonds international de développement agricole (Fida). Cet appui sur la communication et la vie associative de la Pnoppa a duré de 2012 à fin 2014. Entre 2014 et 2015, le partenariat a porté sur la mobilisation d’expertise d’organisations paysannes françaises, sur le foncier et le syndicalisme.
Le taux de croissance de l’économie béninoise s’est consolidé à 5 % en 2013, confirmant la tendance à la reprise. L’activité économique a été tirée notamment i) par la hausse de la production agricole suite aux incitations aux producteurs et au renforcement du dispositif d’encadrement des producteurs et à la distribution d’intrants ; et ii) par l’augmentation du trafic portuaire suite aux mesures de modernisation du port.
La gestion des finances publiques, le niveau d’endettement (le plus bas de l’Union économique et monétaire ouest-africaine – UEMOA) et l’alternance démocratique font partie des atouts du pays. Mais la dépendance de l’économie béninoise au commerce de réexportation vers le Nigeria, via le secteur informel, lie dangereusement le Bénin aux soubresauts politiques et économiques qui affectent chroniquement son grand voisin. Le gouvernement béninois fait du secteur agricole une priorité de son action dans la lutte contre la pauvreté, ce qui s’est traduit depuis les émeutes de la faim en 2007 par une politique interventionniste qui cible surtout quelques filières prioritaires. L’impact de la croissance et des politiques agricoles sur la réduction de la pauvreté reste cependant insuffisant. L’Indice de développement humain (IDH) du Bénin est à 0,436, en dessous du niveau moyen de 0.475 en Afrique subsaharienne.
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Afdi partenaire : Bénin/Togo
Entre 1990 et 2005, le partenariat Afdi/UACT visait l’accompagnement et la formation des animateurs bénévoles des villages, le soutien à une radio locale, seul moyen de communication entre les membres, ainsi que la gestion de l’insuffisance alimentaire via la création de greniers de village et la formation des responsables de la coopérative.
Aujourd’hui, Afdi accompagne l’évolution de l’UACT vers un développement de son activité économique et mobilise l’expertise et le financement de coopératives de sa région. Les actions visent le renforcement des capacités des élus et salariés de la coopérative, la formation technique des membres, notamment dans les techniques de production de semences, la maitrise de la commercialisation groupée et la transformation du fonio et la culture du niébé. Des activités spécifiques sont menées par la coopérative en faveur des femmes transformatrices, à travers des cycles d’alphabétisation et des formations sur la qualité des produits transformés.
La crise humanitaire qui a suivi la crise politique et sécuritaire de 2012 a entrainé une augmentation de la pauvreté dans le pays (42.7%). En 2012, le pays était classé à la 182ème position sur 187 pays suivant l’Indice de développement humain (IDH) des Nations Unies.
Le bon déroulement des élections présidentielles puis législatives en 2013 a permis un retour à l’ordre constitutionnel et un rétablissement de l’économie malienne. Le Mali a ainsi enregistré un taux de croissance de 5% en 2013, après le recul de 2012, boosté principalement par le secteur primaire, dont l’agriculture qui représente 43% du PIB. Le secteur agricole (pêche et élevage inclus) occupe 79% de la population active et fournit 20% des recettes d’exportation du pays (coton, mangues…).
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Afdi partenaire : AuRA (Auvergne-Rhône-Alpes)
L’UCRB a été mise en place par les coopératives villageoises pour mutualiser un certain nombre de services aux membres, tels l’organisation de la gestion de l’eau et du réseau hydraulique, de l’approvisionnement en intrants et équipements agricoles, la commercialisation et la promotion du riz local auprès des consommateurs… Le partenariat Afdi/UCRB vise à renforcer les capacités de l’Union pour la mise en place et la gestion de ces services. Cela passe par l’élaboration et le partage avec les membres d’une vision commune et d’un plan stratégique et par l’amélioration de ses capacités de gestion et de son autonomie financière.
Le Burkina Faso a une population de 16,8 millions d’habitants avec un PIB de 12 milliards de dollars auquel l’agriculture contribue pour 35,3/% (Banque Mondiale, 2012). Son Indice de développement humain (IDH) le classe 183ème sur 187 pays en 2013 et 82% de sa population active vit en milieu rural, parmi lesquels 81,7% n’ont aucune instruction (RNDH BF PNUD, 2012).
Le développement de son agriculture est marqué, depuis la crise alimentaire de 2008, par le retour de l’État dans les secteurs productifs, qui se traduit par un appui en moyens de production surtout dans le domaine de la riziculture ; les organisations paysannes en sont les leviers. Elles sont devenues des actrices incontournables dans le processus de développement agricole par leur contribution à la mise en œuvre de la politique étatique. Cependant, l’accompagnement de ces organisations, tant au niveau national qu’au niveau régional, et la consolidation des services à leurs membres restent un défi majeur pour renforcer leur ancrage dans le paysage politique du pays.
Le partenariat Afdi/ROPPA vise à mutualiser les expertises mobilisées par Afdi auprès des organsiations paysannes nationales afin qu’elles servent à un plus grand nombre d’organisations paysannes. En effet, la plupart des thématiques traitées au niveau politique nationale sont communes à plusieurs pays, voire à la région. C’est le cas des réformes sur le foncier, des lois d’orientation agricole, des fonds de développement agricole, des législations sur les interprofessions, etc.
Par ailleurs, pour conforter les capacités des plateformes nationales, Afdi et le ROPPA ont développé et animent, en collaboration avec l’Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement (IRPAD), un cycle de formation des directeurs d’organisations paysannes.
Le secteur agricole de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) joue un rôle déterminant. À la base de l’économie et de multiples enjeux sociétaux, l’agriculture est indispensable aux économies nationales, à l’emploi, aux revenus et à la sécurité alimentaire des populations. Le secteur agricole contribue à hauteur de 35% à la formation du produit intérieur brut régional. De même, les exportations agricoles occupent une place de choix dans les échanges extérieurs de l’Afrique de l’Ouest et représentent 16,3% de l’ensemble des exportations de produits et services de la région. Sur le plan de l’emploi, le secteur agricole demeure le premier utilisateur de main-d’œuvre avec plus de 60% de la population active de la région CEDEAO.
L’agriculture joue également un rôle déterminant dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire. L’autoconsommation est primordiale dans la stratégie des ménages agricoles, et les marchés de proximité des produits vivriers approvisionnent les populations urbaines (depuis peu, plus de la moitié de la population régionale vit dans les villes et s’approvisionne quasi exclusivement via le marché). Les femmes occupent une place considérable dans le processus de production, de transformation et de commercialisation des produits agricoles. Au cours des prochaines années, les agricultures d’Afrique de l’Ouest devront répondre à une forte progression de la demande, conséquence de la poursuite de la croissance démographique. Enfin, l’agriculture joue un rôle déterminant dans l’aménagement de l’espace, la vitalité des territoires, la gestion des ressources naturelles et la préservation de l’environnement.
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Le partenariat Afdi/AOPP vise à renforcer le réseau AOPP, et notamment ses AOPP régionales, en favorisant un meilleur partage de l’information et des objectifs stratégiques. Afdi apporte un soutien technique et financier qui permet à l’AOPP d’intégrer dans son plan stratégique les évolutions de l’environnement (avec notamment la montée en puissance des organisations paysannes filières, les enjeux de l’insertion professionnelle des jeunes ruraux), de renforcer son autonomie financière et son organisation interne. Des expertises sont mobilisées pour accompagner la réflexion de l’AOPP sur les questions politiques : déclinaison de la loi d’orientation agricole, loi foncière agricole, etc.
La crise humanitaire qui a suivi la crise politique et sécuritaire de 2012 a entrainé une augmentation de la pauvreté dans le pays (42.7%). En 2012, le pays était classé à la 182ème position sur 187 pays suivant l’Indice de développement humain (IDH) des Nations Unies.
Le bon déroulement des élections présidentielles puis législatives en 2013 a permis un retour à l’ordre constitutionnel et un rétablissement de l’économie malienne. Le Mali a ainsi enregistré un taux de croissance de 5% en 2013, après le recul de 2012, boosté principalement par le secteur primaire, dont l’agriculture qui représente 43% du PIB. Le secteur agricole (pêche et élevage inclus) occupe 79% de la population active et fournit 20% des recettes d’exportation du pays (coton, mangues…).
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Le partenariat Afdi/CPF vise à accompagner la Confédération dans sa volonté de contribuer au débat sur les politiques agricoles de son pays à partir de propositions structurées, argumentées et partagées avec ses membres : participer au programme national du secteur rural (PNSR), porter des propositions paysannes au sein du projet de loi d’orientation agro-sylvo- pastorale (LOASP), se positionner dans les interprofessions agricoles, faire des propositions lors de la relecture de la loi coopérative, sur la sécurisation foncière, etc.
Pour lui permettre d’être présente sur tous ces fronts, Afdi soutient les ressources humaines et le fonctionnement de la CPF par la consolidation d’une équipe salariée, la formation des élus, la mobilisation d’expertise issue des organisations paysannes françaises.
Le Burkina Faso a une population de 16,8 millions d’habitants avec un PIB de 12 milliards de dollars auquel l’agriculture contribue pour 35,3/% (Banque Mondiale, 2012). Son Indice de développement humain (IDH) le classe 183ème sur 187 pays en 2013 et 82% de sa population active vit en milieu rural, parmi lesquels 81,7% n’ont aucune instruction (RNDH BF PNUD, 2012).
Le développement de son agriculture est marqué, depuis la crise alimentaire de 2008, par le retour de l’État dans les secteurs productifs, qui se traduit par un appui en moyens de production surtout dans le domaine de la riziculture ; les organisations paysannes en sont les leviers. Elles sont devenues des actrices incontournables dans le processus de développement agricole par leur contribution à la mise en œuvre de la politique étatique. Cependant, l’accompagnement de ces organisations, tant au niveau national qu’au niveau régional, et la consolidation des services à leurs membres restent un défi majeur pour renforcer leur ancrage dans le paysage politique du pays.
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Le partenariat Afdi/CNCR vise à renforcer les capacités de veille et de plaidoyer des organisations paysannes membres du CNCR pour l’élaboration de politiques agricoles favorables au développement des exploitations familiales. Le travail du CNCR, dans l’élaboration de la politique foncière notamment, se base sur une préparation collective, avec les membres et élus dans les villages, des éléments de plaidoyer pour une réforme foncière qui assure une sécurité aux producteurs ruraux, aux femmes et aux groupes sociaux marginalisés. Une veille permet d’alerter les populations contre les phénomènes d’acquisition de terres à grande échelle. Afdi donne les moyens au CNCR d’animer le long processus de concertations locales et d’élaboration de propositions paysannes.
Avec une population de 12,9 millions d’habitants et un PIB de 15,2 Mds USD en 2013, le Sénégal est la deuxième économie en Afrique de l’Ouest francophone derrière la Côte d’Ivoire. Toutefois, le pays enregistre de faibles performances en matière d’Indicateur de développement humain (IDH) : 154ème sur 187 au classement PNUD ; plus de la moitié de la population vit avec moins de 2 USD par jour.
Avec l’alternance démocratique de mars 2012, le Sénégal a conforté, comme en 2000 et en 2008, son image de pays jouissant d’une bonne stabilité institutionnelle en Afrique de l’Ouest.
Le pays a connu une forte urbanisation cette dernière décennie mais 57% de la population vit toujours en milieu rural. Le secteur primaire représente 14,7% du PIB, dont 8% vient de l’agriculture (essentiellement arachide et coton), 4% de l’élevage, 1,7% de la pêche et 1% de la sylviculture.
Le Sénégal est fortement dépendant de l’extérieur : 80% de du riz consommé est importé. Les fortes potentialités hydro-agricoles de la vallée du fleuve Sénégal (240 000 ha) permettraient pourtant de couvrir une grande part (70%) des besoins nationaux.
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Afdi accompagne le développement d’une expertise au sein de la FUPRO, pour renforcer durablement ses organisations membres ou non membres :
1/ dans leurs initiatives de différenciation des produits par la qualité et/ou l’origine et dans le plaidoyer auprès de l’Etat béninois pour la promotion des filières de qualité,
2/ dans l’organisation et la structuration de la filière semences de maïs, qui a abouti en 2015 à la création de la Fédération nationale des producteurs de semences (FNPS),
3/ dans la formation des responsables et l’accompagnement stratégique de coopératives agricoles,
4/ dans l’animation de processus de concertation et participation au dialogue avec l’Etat, pour la co-construction et la révision des politiques agricoles,
5/ dans l’expérimentation et la pérennisation d’un conseil à l’exploitation familiale (CEF) orienté vers le développement des filières et visant des marchés contractualisés,
6/ dans l’expérimentation d’un dispositif de suivi/évaluation des changements en termes de compétences individuelles et collectives, induits par les échanges entre professionnels français et béninois
Le taux de croissance de l’économie béninoise s’est consolidé à 5 % en 2013, confirmant la tendance à la reprise. L’activité économique a été tirée notamment i) par la hausse de la production agricole suite aux incitations aux producteurs et au renforcement du dispositif d’encadrement des producteurs et à la distribution d’intrants ; et ii) par l’augmentation du trafic portuaire suite aux mesures de modernisation du port.
La gestion des finances publiques, le niveau d’endettement (le plus bas de l’Union économique et monétaire ouest-africaine – UEMOA) et l’alternance démocratique font partie des atouts du pays. Mais la dépendance de l’économie béninoise au commerce de réexportation vers le Nigeria, via le secteur informel, lie dangereusement le Bénin aux soubresauts politiques et économiques qui affectent chroniquement son grand voisin. Le gouvernement béninois fait du secteur agricole une priorité de son action dans la lutte contre la pauvreté, ce qui s’est traduit depuis les émeutes de la faim en 2007 par une politique interventionniste qui cible surtout quelques filières prioritaires. L’impact de la croissance et des politiques agricoles sur la réduction de la pauvreté reste cependant insuffisant. L’Indice de développement humain (IDH) du Bénin est à 0,436, en dessous du niveau moyen de 0.475 en Afrique subsaharienne.
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Afin de soutenir les producteurs, la coopération française a appuyé une initiative de la Direction départementale agricole du Nord : 19 chambres d’agriculture communales et leur fédération, la Fédération des Chambres d’agriculture du Nord, ont ainsi vu le jour en 1997 avec pour ambition initiale d’appuyer et représenter la profession agricole du Nord. Elle revendique aujourd’hui plus de 300 organisations et 10 000 producteurs. Suite à la sollicitation de la chambre d’agriculture de la Dordogne, pour évaluer le fonctionnement de ces nouvelles chambres, Afdi Nouvelle-Aquitaine a initié un partenariat dès la fin des années 1990 à la Féchan et à Jarden Lakay, autres organisations paysannes partenaires d’Afdi. Par la suite, Afdi Nouvelle-Aquitaine a été amenée à interrompre son partenariat avec la Féchan pour intervenir sur le développement agricole et forestier de trois communes. Le dernier programme triennal 2014-2017 opère un recentrage sur l’accompagnement à la gouvernance et aux services de trois principaux réseaux d’organisations paysannes (Féchan, Récocarno, Ucopan/Jaden Lakay). Concernant la Féchan, le programme vise à redynamiser le réseau, à travers i) un parcours de formation pour renouveler les responsables, ii) le développement de services concrets aux organisations membres et à leurs initiatives, iii) l’animation de concertations paysannes et la défense des intérêts des producteurs du Nord dans le dialogue Etat-organisations paysannes.
Depuis une vingtaine d’années Haïti fait face à une situation d’insécurité alimentaire grave et chronique. Près de 80% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, 6 millions de personnes souffrent de la faim et 1,3 millions de personnes vivent en situation d’insécurité alimentaire. Cette situation s’explique en partie par la crise du secteur agricole qui pourvoit 6 millions d’emplois et génère 25% du PIB. Depuis 1986, l’ouverture des frontières a soumis la production haïtienne à la concurrence internationale et a fait chuter les revenus agricoles de 15%. Alors qu’elle couvrait 80% des besoins alimentaires nationaux en 1981, la production agricole ne couvre aujourd’hui que 43% des besoins du pays. Le développement du secteur agricole haïtien fait face à de nombreuses difficultés. Avec un faible accès au crédit, les producteurs n’ont pas les moyens d’acheter ou de réparer leurs équipements. L’accès aux technologies, aux conseils et à la formation étant limité, il est difficile pour les exploitations d’évoluer vers des modes de production plus adaptés. Les infrastructures telles que les systèmes d’irrigation et les équipements de stockage sont dégradés ce qui occasionne des pertes de rendement. L’agriculture haïtienne est de ce fait peu compétitive face aux importations et la valeur ajoutée créée reste relativement faible sur la plupart des filières vivrières.
Jaden Lakay est une initiative initiée par la Féchan, autre organisation paysanne haïtienne, avec l’appui d’Afdi, de l’Ambassade de France et de l’Union européenne au début des années 2000. Il s’agit d’un magasin de producteurs installé au Cap Haïtien, destiné à éviter les gaspillages et mieux valoriser les fruits et légumes collectés dans les communes rurales du Nord Haïti. Afin de structurer cette collecte, un réseau de 7 coopératives appelé UCOPAN a été créé en 2007, pour prospecter les marchés, organiser la collecte et l’acheminer vers les hôtels et marchés du Cap Haïtien.
Afdi Nouvelle-Aquitaine a participé à la création de Jaden Lakay en apportant un accompagnement technique dans la mise en œuvre du projet de l’Union européenne qui a appuyé son lancement. Du fait de changements d’orientations du programme de coopération décentralisée de la région Aquitaine, Afdi Nouvelle-Aquitaine a interrompu son partenariat à partir de 2007. Le dernier programme triennal 2014-2017 opèrant un recentrage sur la gouvernance et les services d’organisations paysannes du Nord, Afdi a redémarré, en octobre 2014, un nouveau partenariat à UCOPAN, visant à redéfinir son projet coopératif, en proie à des difficultés de gouvernance et de stratégie commerciale.
Depuis une vingtaine d’années Haïti fait face à une situation d’insécurité alimentaire grave et chronique. Près de 80% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, 6 millions de personnes souffrent de la faim et 1,3 millions de personnes vivent en situation d’insécurité alimentaire. Cette situation s’explique en partie par la crise du secteur agricole qui pourvoit 6 millions d’emplois et génère 25% du PIB. Depuis 1986, l’ouverture des frontières a soumis la production haïtienne à la concurrence internationale et a fait chuter les revenus agricoles de 15%. Alors qu’elle couvrait 80% des besoins alimentaires nationaux en 1981, la production agricole ne couvre aujourd’hui que 43% des besoins du pays. Le développement du secteur agricole haïtien fait face à de nombreuses difficultés. Avec un faible accès au crédit, les producteurs n’ont pas les moyens d’acheter ou de réparer leurs équipements. L’accès aux technologies, aux conseils et à la formation étant limité, il est difficile pour les exploitations d’évoluer vers des modes de production plus adaptés. Les infrastructures telles que les systèmes d’irrigation et les équipements de stockage sont dégradés ce qui occasionne des pertes de rendement. L’agriculture haïtienne est de ce fait peu compétitive face aux importations et la valeur ajoutée créée reste relativement faible sur la plupart des filières vivrières.
Le Réseau des coopératives caféières de la région Nord (RECOCARNO) existe depuis 1997 et travaille dans la production et la commercialisation du café vert des producteurs(trices) des 8 coopératives membres. Afdi Nouvelle-Aquitaine a d’abord démarré un appui à la filière café en 2008, à travers un partenariat avec une coopérative de la commune de Dondon, la Coopacvod. Cet accompagnement a porté sur l’obtention de la certification biologique du café, et la régénération des plantations. En 2011, le partenariat s’est étendu aux deux autres coopératives caféières de Dondon (KKKLD, et Cakgava) sur un programme de lutte naturelle contre le scolyte, et la mise en place d’une base de données géolocalisée des planteurs de café de Dondon comme outil d’aide au conseil technique et à la traçabilité. Depuis 2013, Afdi est partenaire du réseau RECOCARNO, et son appui a évolué vers des actions de mitigation des effets de la crise de la filière café, affectée par la rouille du café et les effets du réchauffement climatique (régénération plantations, diversification économique…), mais également des actions de plaidoyer (collaboration avec le PNUD/PMF) pour demander un plan national pour la filière café en crise.
Depuis une vingtaine d’années Haïti fait face à une situation d’insécurité alimentaire grave et chronique. Près de 80% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, 6 millions de personnes souffrent de la faim et 1,3 millions de personnes vivent en situation d’insécurité alimentaire. Cette situation s’explique en partie par la crise du secteur agricole qui pourvoit 6 millions d’emplois et génère 25% du PIB. Depuis 1986, l’ouverture des frontières a soumis la production haïtienne à la concurrence internationale et a fait chuter les revenus agricoles de 15%. Alors qu’elle couvrait 80% des besoins alimentaires nationaux en 1981, la production agricole ne couvre aujourd’hui que 43% des besoins du pays. Le développement du secteur agricole haïtien fait face à de nombreuses difficultés. Avec un faible accès au crédit, les producteurs n’ont pas les moyens d’acheter ou de réparer leurs équipements. L’accès aux technologies, aux conseils et à la formation étant limité, il est difficile pour les exploitations d’évoluer vers des modes de production plus adaptés. Les infrastructures telles que les systèmes d’irrigation et les équipements de stockage sont dégradés ce qui occasionne des pertes de rendement. L’agriculture haïtienne est de ce fait peu compétitive face aux importations et la valeur ajoutée créée reste relativement faible sur la plupart des filières vivrières.
Engagé depuis plus de 25 ans dans un partenariat avec les agriculteurs de Manakara, Afdi accompagne le développement de l’apiculture de cette région du sud est de Madagascar. Ce partenariat consiste à créer de la valeur ajoutée auprès des apiculteurs en développant l’apiculture moderne, en transformant du miel de qualité, en certifiant ce miel (label AB) et en le vendant à Madagascar et en France via des réseaux équitables.
Les objectifs du partenariat entre Afdi et KTTF sont d’accompagner la création de cette coopérative et son développement pour augmenter son nombre de membres (sensibilisation, formation…) et pour améliorer la qualité du miel produit et de l’approche commerciale. Pour cela, l’échange entre pairs (élus et salariés de coopératives ou de structures agricoles), l’accompagnement en termes d’expertise et l’investissement humain et matériel sont des moyens privilégiés.
En 2015, une association de développement de la filière miel (KTTF V7V) a été créée pour sensibiliser de nouveaux apiculteurs à entrer dans cette démarche d’accompagnement.
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.
D’abord orienté sur l’organisation et la structuration collective, le partenariat Afdi Bourgogne Franche-Comté/Cram s’est renforcé depuis quelques années par un accompagnement au développement de l’activité économique à travers la production de semences (riz irrigué, riz pluvial, haricot, potagère). Aujourd’hui, une quarantaine de producteurs permettent au Cram de commercialiser 70 tonnes de semences. Une réflexion est en cours pour mettre en place une action conjointe de commercialisation avec VFTM, autre organisation paysanne de la région Haute Matsiatra, partenaire d’Afdi Bourgogne Franche-Comté, aussi productrice de semences; l’enjeu étant le développement d’une filière semence structurée.
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.
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Le partenariat Afdi/UMPL-B a pour objectif de soutenir l’union dans sa volonté de défendre les intérêts de ses membres et de promouvoir un lait local de qualité. Les actions engagées permettent à l’union de répondre aux attentes de ses membres. Elles permettent aussi de positionner l’Union comme actrice incontournable de la filière laitière. Toutes ces actions ont un même but : défendre, promouvoir et développer la filière de lait locale. Depuis deux ans, l’UMPL/B participe à de nombreuses action de promotion (foires, articles de presse, …) et organise, en lien avec les services de l’Etat, les journées de promotion du lait…
Afdi contribue également au fonctionnement de l’Union, par un appui aux ressources humaines (élus et salariés) , un appui institutionnel et à la vie associative de l’organisation. En facilitant les missions, Afdi cherche à développer l’échange entre paysans et ainsi à accompagner l’UMPL-B dans sa réflexion stratégique.
Le Burkina Faso a une population de 20,32 millions d’habitants avec un PIB de 15,75 milliards de dollars auquel l’agriculture contribue pour 30% (Banque Mondiale, 2019). Son Indice de développement humain (IDH) le classe 183ème sur 187 pays en 2018 et 70% de sa population active vit en milieu rural.
Les grands défis du gouvernement sont d’ordre sécuritaire, socioéconomique et enfin judiciaire. Son économie, très agricole (30 % du PIB, 80 % des emplois) est dépendante des précipitations. L’adaptation au changement climatique est à cet égard un véritable enjeu sur lequel le pays est pionnier en Afrique, tout comme sur les énergies renouvelables. Le Burkina Faso reste un des premiers producteurs de coton d’Afrique (4e place en 2018-2019). (Source : France Diplomatie)
Voir la vidéo des actions d’Afdi Normandie au Burkina Faso !
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Dès sa création, Rofama s’est donnée pour objectif de développer la filière lait au niveau régional afin d’améliorer le niveau de vie des éleveurs. Afdi Bourgogne France-Comté l’accompagne dans ce sens à plusieurs niveaux: accompagnement à la structuration des coopératives, à la formation technique des éleveurs (alimentation, sanitaire, etc.) et au développement de l’activité commerciale (organisation des points de ventes, transformation fromagère, etc.). La coopérative fait face aujourd’hui à plusieurs enjeux: améliorer la conduite d’élevage pour augmenter le niveau de production des éleveurs et favoriser un approvisionnement plus régulier tout au long de l’année, fidéliser ses éleveurs (politique de prix) et améliorer les débouchés commerciaux (gestion des stocks).
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.
Organisation paysanne regroupant 17 organisations, l’action de VFTM, avec l’appui d’Afdi Bourgogne Franche-Comté, porte sur deux volets principaux: l’accompagnement au développement de filières agricoles structurées et la défense des intérêts des paysans. Elle intervient particulièrement sur l’accès au financement pour ses adhérents et sur les filières laitières et multiplication de semences. Elle développe depuis 3 ans l’activité semence et réfléchit actuellement à une commercialisation groupée de la semence avec le Cram, autre organisation paysanne de la région soutenue par Afdi Bourgogne Franche-Comté.
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.
La crise humanitaire qui a suivi la crise politique et sécuritaire de 2012 a entrainé une augmentation de la pauvreté dans le pays (42.7%). En 2012, le pays était classé à la 182ème position sur 187 pays suivant l’Indice de développement humain (IDH) des Nations Unies.
Le bon déroulement des élections présidentielles puis législatives en 2013 a permis un retour à l’ordre constitutionnel et un rétablissement de l’économie malienne. Le Mali a ainsi enregistré un taux de croissance de 5% en 2013, après le recul de 2012, boosté principalement par le secteur primaire, dont l’agriculture qui représente 43% du PIB. Le secteur agricole (pêche et élevage inclus) occupe 79% de la population active et fournit 20% des recettes d’exportation du pays (coton, mangues…).
Afdi partenaire : Paris (siège)
Bureau international Afdi : https://www.afdi-opa.org/
Site internet : https://www.afdi-opa.org/
Afdi partenaire : Mali
Dans le Logone oriental, au sud du Tchad, on cultive des céréales, du coton et de l’arachide. Atekor, contribue à développer l’autopromotion des femmes, améliorer la sécurité alimentaire, la gestion du matériel agricole, et le niveau de vie des familles rurales. Les exploitations familiales ciblées, une fois leurs propres besoins couverts, peuvent approvisionner le marché en céréales et oléagineux aussi bien qu’en maraîchage et animaux d’élevage. Afdi intervient via des formations, assurées par des formateurs tchadiens et relayées par des paysans animateurs. Le choix a été de former d’abord des groupes en mesure de transmettre les savoirs acquis et de renforcer les capacités de leur entourage professionnel et familial : techniciens, animateurs-paysans non-salariés, responsables paysans etc. L’échange d’expériences via des méthodes participatives et des témoignages est privilégié.
L’insécurité alimentaire se réduit de manière sensible pour les ménages participant au projet, grâce à une diversification des productions, une augmentation des rendements et une amélioration de la commercialisation.
Dans cette région où l’insécurité alimentaire est forte, les femmes ont le souci quotidien et la charge de nourrir la famille à partir des productions vivrières : maraîchage, élevages caprin, ovin, avicole, etc.
Depuis 2019, un projet d’alphabétisation fonctionnelle des femmes rurales membres des OP partenaires d’Afdi a vu le jour. Il est porté par Afdi, le CNCPRT, Lead Tchad et Aster International. Son objectif est de renforcer les OP et les capacités techniques et économiques des femmes dans leurs activités par la formation professionnelle et l’alphabétisation.
Avec un Indice de développement humain (IDH) de 0,372 en 2013 (PNUD), le Tchad arrive au 184ème rang sur 187 pays, constituant ainsi le quatrième pays le plus pauvre du monde malgré une exploitation pétrolière mise en œuvre depuis 2003. Selon la Banque mondiale, l’agriculture représentait 56% du PIB en 2012. Les élections de 2011 ont permis la réélection du président de la République Idriss Déby Itno, à la tête de l’Etat depuis 1990, et la constitution d’une nouvelle Assemblée Nationale. Les pays frontaliers du Tchad sont instables et sources de conflits ; les conflits en Centrafrique fin 2012 ont entrainé l’arrivée massive de déplacés et réfugiés au Tchad, qui ont transité par la région du Logone Oriental, augmentant encore la demande alimentaire déjà insatisfaite. Par ailleurs, comme dans beaucoup de pays sahéliens et soudano-sahéliens, les conflits entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires s’avèrent épineux et souvent violents.
La demande de la coopérative de Terrena auprès d’Afdi Pays de la Loire a concerné un approvisionnement en soja bio pour sa filière volailles bio : Il manque 60 000 tonnes par an de protéines bio à la filière volailles bio française (cela va s’accentuer lorsque la dérogation qui autorise 5% de matières 1ères végétales issues de l’agri conventionnelle dans l’alimentation des volailles AB sera obsolète : 31/12/2020). La protéine soja est la plus adaptée à ce jour. La demande précise de Terrena auprès d’Afdi : « Les partenaires Burkinabè d’Afdi seraient ils intéressés pour produire du soja bio pour l’exportation ? »
Après concertation avec l’interprofession soja du Burkina Faso, 2 OP ont souhaités relever le défi. La FEPAB et la Copsa-C. Une première expérimentation à petite échelle a consisté à sélectionner 130 producteurs dans les 2 OP, les former aux pratiques et processus bio. Un travail sur la question des prix, la contractualisation avec les producteurs, la gestion des stocks en attendant la reprise par le transitaire a aussi été effectué avec l’appui conseil d’Afdi et de Terrena. 100 tonnes de graines ont été certifiées et expédiées.
La production nationale de soja en 2019 est estimée à 30 000 tonnes. Le souhait du Ministère de l’agriculture est d’atteindre 120 000 tonnes d’ici 2022 pour assurer la demande nationale (humaine et animale). Outre le marché national, certains opérateurs Burkinabè souhaiteraient fournir le marché de la Côte d’Ivoire qui frôle chaque année 60 000 t pour l’alimentation des volailles, jusqu’ici alimenté largement par les producteurs sud-américains.
Les cultures de soja sont pratiquées dans le sud-ouest du pays, moins peuplé et ou des réserves foncières existent. Le soja est une culture de saison des pluies et ne bénéficie d’aucune irrigation. La production est familiale sur des petits lopins de terre. La dynamique en bio nécessite des pratiques adaptées et précautionneuses par rapport aux sols et à l’environnement. Le soja est aussi une légumineuse intéressante comme alternative de rotation et de substitution par endroit au coton.
800 femmes victimes des violences des guerres et rejetées par leurs familles et villages pratiquent l’agriculture sur les parcelles de faibles surfaces. La plupart d’entre elles ne disposent pas pour elles-mêmes de surfaces. Souvent analphabètes elles n’ont pas la formation technique pour pratiquer d’une manière économique les activités. Sans moyens elles sont obligées de travailler durement avec des outils plus que rudimentaires. La plupart du temps les parcelles sont éloignées nécessitant des temps de trajet important. La commercialisation des productions se heurte à la mainmise des commerçants ou intermédiaires qui profitent de l’analphabétisme des femmes pour sous évaluer les quantités et sous payer la marchandise.
Dans ce contexte le partenariat va consister à apporter un soutien actif par secteur d’activités.
Le renforcement des dynamiques de groupes permettra d’asseoir une certaine autorité des femmes leur permettant de négocier avec les autorités traditionnelles et administratives avec assurance et arguments. Le renforcement des groupements de femmes permettra d’assurer une solidarité agissante entre elles et surtout de les sortir de ce sentiment de honte et de replis sur soi causé par le traumatisme des viols et des mutilations.
La RDC (2 345 409 km2), second pays le plus grand d’Afrique après l’Algérie, bénéficie de nombreux atouts (climat, minerais, faible population (84 millions en 2018 selon BM), terres riches et disponibles…) mais reste un des pays « pauvres » selon les critères habituellement utilisés pour assurer le classement (IDH : indice de développement humain). La RDC ne peut être comparée aux autres nations du monde: elle n’est ni homogène ni unique; les différences entre, d’une part, les milieux urbain et périurbain (de 20 à 30 % de la population) et, de l’autre, le monde rural (de 70 à 80 % de la population) sont proprement déconcertantes.
Fisoi est une organisation paysanne régionale, créée en 2013 avec pour principal objectif le développement agricole dans ses zones d’intervention.
Les missions de l’OP sont :
– satisfaire le besoin des membres en termes de service de formation et d’accompagnement
– assurer l’insertion et l’installation des jeunes
– améliorer et accroitre le niveau de vie de ses membres
– mettre en place des services agricoles
– appuyer à la commercialisation et à la transformation des produits de ses membres
Dans ces régions péri-urbaines, les fermes sont de petites tailles et les productions sont variées (maraîchage, riz, volailles, vaches laitières) pour répondre à l’approvisionnement urbain qui offre un bon potentiel de commercialisation.
Afdi Nouvelle-Aquitaine, et plus particulièrement Afdi Charente-Maritime composée de jeunes agriculteurs français, appui techniquement et financièrement l’OP depuis 2020 dans son accompagnement envers les jeunes qui s’installent en agriculture. De plus, Afdi finance des formations, assurées par des formateurs malgaches et relayées sur le terrain par le technicien et des paysans-accompagnateurs. L’échange d’expériences via des méthodes participatives et des témoignages est privilégié.
Contexte pays :
Si la reprise de la croissance économique malgache entre 2014 et 2018 a créé des emplois, les résultats en termes de réduction de la pauvreté sont restés relativement faibles, le pourcentage de la population vivant sous le seuil d’extrême pauvreté étant passé de 77,6% en 2012 à 74,1% en 2019, freiné en particulier par la faible croissance dans le secteur agricole. Les exploitations agricoles sont majoritairement tournées vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements ont progressé depuis 20 ans, mais la faiblesse de l’accès aux intrants, à la formation et à l’information, le manque de connectivité au marché (pistes/transport) et d’organisation des filières agricoles, conjuguée à une forte croissance démographique en milieu rural, ont conduit à une baisse de la production agricole par habitant. De plus, Madagascar est l’un des pays les plus exposés aux risques liés au changement climatique dans le monde. Les assauts réguliers des aléas climatiques de plus en plus forts et fréquents (sécheresses, cyclones, inondations, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays. Malgré un léger ralentissement en 2019, en lien avec la mise en place du nouveau gouvernement, les perspectives de croissance étaient bonnes jusqu’à la crise liée à la COVID-19.
Le partenariat entre Fitarikandro et Afdi Gard a démarré dans l’objectif de renforcer la vie associative et la gouvernance de Fitarikandro et de développer les services de commercialisation de poisson, notamment via un point de vente. En 2019, Fitarikandro s’est engagée dans une démarche filière avec 3 autres organisations paysanne piscicole et d’autres acteurs de la filière au sein d’un contrat programme filière, Afdi Madagascar accompagnant les OP dans la mise en œuvre de ce programme. Ce programme vise à renforcer les OP dans le conseil piscicole aux membres (conseil technique, conseil à l’exploitation familial), le développement d’approvisionnement en intrants piscicole et l’amélioration de la commercialisation du poisson. Ensemble, les OP anime des ateliers de concertation avec les autres acteurs de la filière notamment la Dreap, pour discuter de l’amélioration de l’environnement de la filière – vols de poissons, carte de pisciculteurs…
Entre 2009 et 2013, Madagascar a connu une importante crise politique qui, dans un contexte mondial de crise économique, a eu un impact sévère sur le développement socio-économique du pays. De la 145ème position en 2009, Madagascar est passé en 2013 au 151ème rang d’Indice de développement humain (IDH). La Banque mondiale estimait en juin 2013, que 92% de la population malgache vivait avec moins de 2$/jour.
La croissance est fortement tirée par les secteurs minier, du textile et des technologies de l’information et de la communication. La contribution du secteur agricole au développement du pays, bien que limitée au regard des potentialités, est importante : 30% du PIB ; il emploie 80% de la population active.
L’agriculture est tournée majoritairement vers des productions vivrières, dont le riz représente la production principale. Les rendements restent relativement faibles et la majorité des exploitations, de type familial, ont une utilisation d’intrants et un niveau de mécanisation limités. Faute d’infrastructures, moins de 10% des terres cultivables sont effectivement cultivées. Les productions animales progressent peu et l’agro-industrie – sucre, coton fibre, huile… – est également en profonde restructuration. En parallèle, les filières d’exportation – crevettes, litchi, épices – contribuent à une importante rentrée de devises. Les assauts réguliers des aléas climatiques (sécheresse, cyclones, criquets, etc.) contribuent à aggraver le niveau d’insécurité alimentaire d’une partie du pays.